Les différentes graisses du corps

06/11/2018

Rappel sur les différents types de graisse

On trouve principalement trois types de graisses. Les graisses saturées, les graisses mono-insaturées et les graisses polyinsaturées.

Les graisses saturées 

Les moins bonnes pour l'organisme, cependant une petite noisette de beurre ne vous fera que du bien, tant que ça reste une minime proportion de votre alimentation générale. De plus si vous souhaitez déguster un petit peu de beurre mieux vaut le faire cru que cuit....il devient vite toxique. Les acides gras saturés sont ceux qui encrassent nos artères. Ce sont des graisses animales. 

Ces graisses sont facilement reconnaissables par le fait d'être solide à l'état ambiant. 

Ce ne sont pas des acides gras essentiels.

Les graisses mono-insaturées

Ce sont les omega 9. Elles sont bénéfiques. Elles ont pour effet de faire baisser le taux de cholestérol LDL (le mauvais cholestérol) et augmentent le HDL (le bon cholestérol). De ce fait ces graisses participent à la réduction du risque de maladie cardio vasculaires. Elles ont un rôle positif sur la tension, qu'elles contribuent à diminuer. 

On les retrouvent dans l'huile d'olive, c'est le fameux acide linoléique et dans plusieurs huiles végétales. Ces graisses sont également présentes dans l'huile de colza, de tournesol...

Ces graisses sont un bon transporteur du calcium d'origine végétal.

Les graisses polyinsaturées oméga 3 et oméga 6

Font partie des acides gras essentiels. On compte parmi ces graisses les fameuses oméga 3 (acide alpha linoléïque) et omega 6 (acide linoléïque). Ces graisses sont contenues surtout dans les poissons gras, tels que le saumon, la sardine, le maquereau. Le thon en contient aussi, mai attention à la concentration en mercure. On en trouve aussi dans les noix, les amandes, avocats...

Les oméga 3 jouent un rôle important dans l'agrégation plaquettaire, de ce fait, comme pour les "bonnes graisses" elles participent à la diminution des maladies cardio vasculaires, risques d'infarctus etc....elles ont un effet fluidifiant sur le sang, évitant ainsi la formation de caillot responsable des infarctus entre autre. Elles réduisent les crampes menstruelles par leur action anti inflammatoires et leur action sur la réduction des effets de la prostaglandine. Ces graisses ne supportent pas la cuisson. Les plus riches sont l'huilde de cameline et l'huile de noix. Ces huiles sont relativement fragiles, ce qui signifient qu'elles peuvent s'oxyder très vite et perdre de leurs avantages. L'huile de colza reste peut être la plus stable en terme d'utilisation, en première pression à froid et biologique.

Pour cette raison il est plus judicieux de consommer directement les graines.

Les oméga 6 bien que nécessaires eux aussi bloquent l'action des oméga 3 lorsqu'ils se trouvent en trop forte concentration. Un mauvais ration oméga 3 (en faible quantité) et oméga 6 (en trop grande quantité) est source de plusieurs perturbations métaboliques. Source de prise de poids, pro inflammatoire. C'est une des raison spour lesquelles il faut consommer moins de viande et plus de poisson gras sur une semaine.

Les acides gras trans 

Ce sont des acides gras transformés chimiquement dans le but de supporter une haute température et ayant une longue conservation. On les retrouve bien sûr dans nombres de préparations industrielles à grande portée de consommation. Elles sont néfastes autant par le fait qu'elles font augmenter le taux de cholestérol, mais de plus elles empêchent la transformation des acides gras essentiels en oméga 3...au désespoir de nos artères! 

l'EPA (acide eicosapentaénoïque) 

Un acide gras qui intervient dans la protection des artères et du coeur. Il limite la perte osseuse en bloquant l'action de l'acide arachidonique (un acide à longue chaîne pro-inflammatoire) de la famille des omégas 6. On en trouve dans les poissons gras, mais aussi dans la fameuse huile de foie de morue et l'huile de krill.

le DHA (acide docasahesaénoïque) 

C'est le principal acide gras des membranes des neurones. Il est également très présent au niveau de la rétine. On le trouve aussi dans les mitochondries cardiaques. Il a donc une place de choix. Sa carence provoquerait la maladie d'Alzheimer. Elle est elle aussi présente dans les poissons et dans les huiles de foie de morue et de krill.